Gérard Caudron et la ville de Villeneuve d’Ascq
En 1970, devenu villeneuvois, il s’engage politiquement pour sa ville. Il se présente à une élection municipale partielle et devient conseiller municipal de Villeneuve d’Ascq en 1976.
Il a, pour elle, des idées. Il veut une ville nouvelle dynamique, verte et aérée : il est donc candidat aux élections municipales en mars 1977.
Il s’engage à être un élu de terrain, proche des citoyens, de leurs problèmes et de leurs dossiers. Ses idées sont bien accueillies par les Villeneuvois puisqu’il devient Maire de la ville avant de se représenter en 1983,1989 et en 1995.
Conseiller Général puis Vice-Président de ce conseil de 1982 à 1989, il siège aussi au Conseil de Communauté Urbaine.
Volontaire, Gérard Caudron, pendant ses 24 années de mandat, met en application ses idées. La ville se modifie, s’agrandit, se modernise, des parcs urbains sont créés, les espaces verts se multiplient, des espaces agricoles sont préservés…
Villeneuve d’Ascq devient la Technopole Verte de la métropole, une ville où il fait bon vivre, une ville équilibrée, où chacun a sa place, où toutes les activités culturelles et sportives sont praticables par tous, une ville ouverte aux initiatives des mouvements associatifs, une ville jeune, dynamique, universitaire, une ville qui attire les entreprises et des citoyens à la recherche d’une vie urbaine dynamique et proche de la nature.
En 2001, il décide de ne plus être candidat en tant que Maire mais conserve son poste de conseiller municipal afin de rester en contact avec les citoyens.
Le 8 septembre 2006, ressourcé, Gérard Caudron annonce sa candidature aux Municipales de mars 2008 sous le titre « Mon choix c’est Villeneuve ! ».
Fort de l’appui des adhérents de « Rassemblement Citoyen », le mouvement qu’il a créé en février 2002, il travaille un nouveau Projet pour Villeneuve d’Ascq, assorti d’une nouvelle gouvernance et d’une équipe nouvelle pour le mettre en œuvre.
Il n’est pas nécessaire d’être d’accord sur tout, pour bien travailler ensemble au service de tous.
C’est sa conception de la modernité en politique. En mars 2008, aux élections municipales, la liste qu’il anime, « Ensemble pour Villeneuve d’Ascq 2008 » obtient plus de 58 % des suffrages le 16 mars. Avec une majorité de 40 élus sur 49, Gérard Caudron est élu Maire par le Conseil Municipal dimanche 23 mars 2008.
Depuis, il n’a jamais cessé de rappeler et de démontrer que son seul objectif est sa ville qu’il veut rénovée, brillante, active et rayonnante.
Le 23 février 2013, il annonce sa candidature pour un nouveau mandat de Maire pour la période 2014 / 2020.
A l’issue d’une année de pré-campagne puis de campagne, extrêmement actives, les Villeneuvoises et Villeneuvois le réélisent par 58.44 % à la tête d’une majorité de 40 élus sur 49, les 9 sièges restants allant à l’UMP-UDI pour 6 et au FN pour 3.
Gérard Caudron et la Métropole européenne de Lille
En avril 2008 , Gérard Caudron est élu vice-président délégué au logement sous la présidence de Martine Aubry.
Pendant 6 ans, chacun a pu s’en rendre compte, la métropole lilloise s’est transformée pour devenir une grande métropole européenne sous l’impulsion de sa Présidente qui coordonne une large équipe liée par un contrat majoritaire.
En mars 2014, les vagues de droite dans de nombreuses communes changent complètement « la donne politique » communautaire… Gérard CAUDRON plaide pour un large rassemblement qui s’opère autour de Damien CASTELAIN avec un exécutif dont il sera membre en tant que Vice-président délégué à l'urbanisme opérationnel, l'aménagement et la ville renouvelée.
Gérard Caudron, un homme de progrès et de rassemblement
Militant de Gauche depuis 1964, il est, dès 1965, et surtout à partir de 1978, aux côtés de François Mitterrand.
Le 3 décembre 2001, ses différents avec les pratiques des dirigeants du Parti socialiste s’étant aggravés, il décide de prendre son indépendance et de rompre avec le PS.
Le 28 février 2002, il crée « Rassemblement Citoyen », un mouvement qui se situe clairement dans « le camp du progrès » et qui réfléchit sur les notions d’unité, de rassemblement et de respect des différences. C’est le début d’une nouvelle grande aventure.
Dès septembre 2005, Gérard Caudron qui a repris son entière liberté, avec une énergie intacte pour défendre ses valeurs, ses idées et ses projets, sort un petit livre (« Comm’ des petits coquelicots ! ») et relance le mouvement « Rassemblement Citoyen ».
Commence alors un grand travail de rassemblement des Villeneuvois autour d’un Grand Projet pour la Ville, un travail qui mènera à la victoire de mars 2008.
En 2014, plus que jamais, l’heure était au Rassemblement, ce rassemblement nécessaire, moteur de Gérard Caudron, officialisé par la présentation de la liste EPVA 2014. Ce choix est validé par les Villeneuvois qui élisent 40 de ses candidats le 30 mars.
Gérard Caudron et l’Europe
Gérard Caudron a toujours été un fervent défenseur d’une Europe sociale, citoyenne et politique, chère à ses pères fondateurs. Élu député européen en 1989, il a travaillé sur les dossiers économiques et monétaires, sur la politique industrielle, la recherche, l’environnement et la vie quotidienne des citoyens. Dès 1989, il crée une grande association européenne « Citoyen d’Europe » qui reste aujourd’hui en France « La grande force progressiste européenne ».
Suivront deux autres mandats :
En 1994, il prend pour 5 ans la présidence de la délégation Europe-Israël.
En 1999, il siège à la commission « Industrie, Commerce extérieur, Énergie, Recherche » ainsi qu’aux Affaires étrangères, aux délégations Europe-Pologne et Europe-Bulgarie.
Pour lui, un engagement pris doit être respecté, et il affiche un taux de présence de 100% lors des séances plénières du Parlement Européen.
A partir de 2002, Il multiplie ses interventions en plénière sur tous les grands dossiers européens, pour « une Autre Europe »…, réellement européenne et citoyenne.
En 2004, avec regret, il décide de ne plus se présenter au Parlement Européen.
En 2004, toujours, suite à la décision du Président Jacques Chirac d’organiser un référendum sur un projet de Constitution Européenne, il reprend du service. Il défend, avec force, l’idée d’une Autre Europe, Sociale et Citoyenne, Solidaire et Respectueuse de ses différences. Il milite toujours pour une vie politique où on retrouve une cohérence entre les valeurs, les idées, les programmes et les actions.
Il appelle donc à voter NON au projet ultra libéral de Constitution.
Depuis, la crise donnera raison à celles et ceux qui ne veulent pas d’une Europe essentiellement marchande et financière.
Aujourd’hui, personne ne le nie plus : l’Europe libérale, marchande et financière est à la dérive ! L’Europe politique est aux abonnés absents…
L’élection européenne de 2014 sera sans doute sa dernière chance après l’adoption début 2013 d’un budget européen qu’on est obligé de qualifier de médiocre au regard des enjeux. « L’optimisme » en 2014 n’est pas de mise après les élections européennes du 25 mai, mais Gérard Caudron, fidèle à lui-même, continue à se battre. C’est l’avenir de la Paix en Europe qui en dépend.
Remise de la Légion d'Honneur à Gérard Caudron
Gérard Caudron s'est vu décerner l'insigne de Chevalier de la Légion d'Honneur par Ivan Renar, sénateur honoraire et président de l'Orchestre national de Lille vendredi 24 octobre 2014.
Gérard Caudron et les petits bonheurs de la vie
Passionné par l’Égypte ancienne dans toutes ses dimensions, Gérard Caudron est un fervent lecteur de romans historiques. Il y retrouve la notion de l’infini du temps, du recommencement, d’une éternité et du rêve.
Très attentif aux problèmes environnementaux et à l’écologie, il profite au maximum des paysages quand il peut prendre quelque repos. Sa campagne, en Picardie lui apporte le repos de l’âme, la montagne une élévation de l’esprit et la marche lui permet de retrouver des sources de vie, le Tréport, les odeurs iodées de son enfance.
Musicalement, ses goûts éclectiques lui permettent d’apprécier aussi bien des symphonies et des concertos de Beethoven ou de Mozart que des morceaux de rock et des chansons françaises.
Enfin, pour lui, la politique est plus qu’une passion : elle concourt à la volonté d’aider les autres, sinon, tout simplement, de servir à quelque chose : somme toute, sa ville aura été l’essentiel de sa vie.
Une des citations qui lui correspond le mieux est celle d’Albert Camus (un de ses auteurs favoris) :
Je me révolte, donc je suis…
et le vieux lion qu’il est devenu n’a aucunement perdu sa fougue et sa pugnacité pour défendre ses idées et ses valeurs.
Arrivé au début de la dernière grande étape de sa vie publique, il se retrouve aussi pleinement dans ces paroles de R.W. Emerson:
" Rien de grand n’a jamais été accompli sans enthousiasme"
Enfin et ce n’est pas ce dont il est le moins fier : il est père de trois enfants : Sylvian, Mylène et Lucie.